Chiffres Clés 2020 Vacances Enfants Ados
En 2019, l’UNAT recense près de 1700 établissements, les centres de vacances en composent 498 d’entre eux. Cette part importante que prennent les centres de vacances représente également des milliers de salariés et de bénévoles déterminés à offrir des vacances de qualité, accessibles à toutes et tous, aux enfants et adolescents du territoire français.
Le tourisme social et associatif continue de s’affirmer comme un acteur de l’éducation populaire et de l’Economie Sociale et Solidaire où la vision durable et de long terme participe à la vitalité des territoires.
Comme chaque année, l’UNAT nationale et les UNAT en régions effectuent un recensement des principales données du secteur vacances enfants-ados sur la base d’un questionnaire. Grâce à l’implication d’un très grand nombre de centres de vacances, cet outil permet de donner une vision de l’évolution du secteur année après année.
En 2019, le secteur des centres de vacances est composé de 498 établissements accueillant 1,4 millions d’enfants pour 4,2 millions de nuitées, générant un chiffre d’affaires d’environ 294 millions d’euros.
Le parc atteint cette année une capacité de près de 50 000 lits, soit une moyenne de 101 lits par centre de vacances. Dans ce fort maillage national, les centres de vacances sont répartis majoritairement entre 4 régions : Auvergne-Rhône-Alpes (113 centres), Grand-Est (90), Occitanie (57) et Nouvelle-Aquitaine (51).
La fréquentation, qui atteint 4,2 millions de nuitées pour 1,4 million d’enfants représente une part importante dans le secteur du Tourisme Social et Solidaire, près d’un cinquième de la fréquentation totale. Ces 4 régions concentrent plus de 60 % du total des fréquentations des centres de vacances sur le territoire métropolitain.
La progression (+15%) enregistrée cette année par rapport à 2018 dans la fréquentation du nombre d’enfant peut s’expliquer, en partie, par deux raisons1 : les séjours « cohésion » du Service National Universel (SNU) ainsi qu’une forte progression (+12%) des séjours courts pour l’année 2019.
Le chiffre d’affaires, en 2019, s’établit à près de 294 millions d’euros, avec un chiffre d’affaires touristique de 231 millions d’euros2. Le chiffre d’affaires global moyen par centre de vacances s’établit à 590 000 euros. Selon les données de la DJEPVA3, 81% du prix du séjour est injecté directement sur le territoire d’implantation du centre de vacances. Cette part se subdivise en trois parties : les frais de pension (46 points), la masse salariale (20 points) et la partie pédagogie/animation (15 points).
Il est à noter qu’en 2019, les départs en accueil collectif de mineur représentent 7% des modes de départs pour les jeunes Français4 et représentent un tiers des autres modes de départs qu’avec les parents.
Avec plus de 3 500 emplois équivalents temps-plein, les centres de vacances sont de vrais acteurs de la pérennisation économique de leur territoire d’implantation. L’investissement, également moteur de la dynamique économique des territoires, s’élève à 6 millions d’euros en 20195. Ces investissements concernent la modernisations, l’amélioration d’équipements ou bien la mise aux normes des centres de vacances.
Enfin, de nombreux centres de vacances adoptent une démarche respectueuse des hommes et de l’environnement. Parmi les établissements labellisés au sein de l’UNAT, près 17%6 d’entre eux sont des centres de vacances. Ces démarches génèrent généralement la mise en place de nouveaux liens entre le territoire et les centres de vacances.
La progression (+15%) enregistrée cette année par rapport à 2018 dans la fréquentation du nombre d’enfant peut s’expliquer, en partie, par deux raisons1
1 Voir « Bulletin n°51 », OVLEJ, novembre 2019. : les séjours « cohésion » du Service National Universel (SNU) ainsi qu’une forte progression (+12%) des séjours courts pour l’année 2019.
Le chiffre d’affaires, en 2019, s’établit à près de 294 millions d’euros, avec un chiffre d’affaires touristique de 231 millions d’euros2
2 A noter : La formation et la partie éducation populaire n’est pas comptée au sein du chiffre d’affaires touristique.. Le chiffre d’affaires global moyen par centre de vacances s’établit à 590 000 euros. Selon les données de la DJEPVA3
3 Pré-étude économique sur le secteur des colonies de vacances, DJEPVA, 2016., 81% du prix du séjour est injecté directement sur le territoire d’implantation du centre de vacances. Cette part se subdivise en trois parties : les frais de pension (46 points), la masse salariale (20 points) et la partie pédagogie/animation (15 points).
Il est à noter qu’en 2019, les départs en accueil collectif de mineur représentent 7% des modes de départs pour les jeunes Français4
4 Voir « Bulletin n°53 » OVLEJ, juin 2020.et représentent un tiers des autres modes de départs qu’avec les parents.
Avec plus de 3 500 emplois équivalents temps-plein, les centres de vacances sont de vrais acteurs de la pérennisation économique de leur territoire d’implantation. L’investissement, également moteur de la dynamique économique des territoires, s’élève à 6 millions d’euros en 20195
5 La faiblesse du niveau d’investissement est probablement due, en partie, aux évènements liés au covid-19 durant l’année 2020, période durant laquelle les questionnaires ont été remplis. . Ces investissements concernent la modernisations, l’amélioration d’équipements ou bien la mise aux normes des centres de vacances.
Enfin, de nombreux centres de vacances adoptent une démarche respectueuse des hommes et de l’environnement. Parmi les établissements labellisés au sein de l’UNAT, près 17%6
6 Enquête UNAT VEA 2018.d’entre eux sont des centres de vacances. Ces démarches génèrent généralement la mise en place de nouveaux liens entre le territoire et les centres de vacances.