L’Observatoire national de l’ESS publie sa note d’analyse de la conjoncture de l’emploi dans l’ESS en 2020.
L’Observatoire national de l’ESS publie sa note d’analyse de la conjoncture de l’emploi dans l’ESS en 2020. En baisse de -0,9% en décembre par rapport à 2019, l’emploi évolue de façon moins négative qu’en juin.
A la fin de l’année 2020, les emplois dans l’ESS sont en baisse de -0,9% par rapport à l’année précédente. Cela représente une perte de 18 783 emplois en un an. Cette évolution est toutefois moins négative qu’au second trimestre où les emplois étaient en baisse de -2,4% (-52 000 emplois). L’inflexion de l’emploi dans l’ESS à la fin de l’année est moins forte que dans le reste de l’économie privée (-0,9% contre -2,0%).
Malgré les incertitudes qui pèsent encore sur les secteurs d’activités les plus touchés (culture, sport, loisirs, tourisme, etc.), l’ESS semble donc mieux résister que la conjoncture du second trimestre ne le laisser présager. La reprise partielle de certaines activités durant l’été, associée à l’importante mobilisation des secteurs du soin et de la santé et à l’augmentation du recours aux dispositifs d’aide concourent à des pertes d’emplois plus mitigées à la fin de l’année 2020.
« Ces données montrent nettement la place centrale que prennent l’emploi et donc l’humain, dans le projet et le développement de l’ESS. Dans ce domaine, le redressement plus rapide des chiffres sur la fin de l’année par rapport au reste de l’économie illustre la contribution de l’ESS à une prospérité plus résiliente et riche en emplois. Sans doute faut-il y voir à la fois une volonté de ses dirigeants de démontrer une réactivité plus forte face à l’expression de besoins sociaux renouvelés ». Jérôme Saddier, président d’ESS France
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